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Artistes : Laetitia Badaut-Haussmann, Régis Perray, Elisa Pône / Période : Octobre 2013 / Lieu : Mairie du 11e / Coordination pour la Mairie du 11e  : Jean-Christophe Arcos / Exposition collective / Production : Mairie du 11///

« Après n’avoir rien fait pendant 13 jours en janvier 2004 pour ma première exposition personnelle à Paris, je propose à l’occasion de Nuit Blanche 2013 d’être actif et de partager avec le public un moment de patinage artistique dans la Salle des Mariages de la Mairie du 11e arrondissement. Mon rapport au lieu est un élément des plus importants dans la construction de mes recherches artistiques depuis mes études à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Nantes.» Régis Perray

« Depuis toujours, Laëtitia Badaut-Haussmann filme et photographie. (…) Des objets apparaissent de plus en plus dans son travail : ils sont des images en trois dimensions. (…)Sans empathie particulière avec le sujet choisi, elle s’adresse aux fantômes du passé, peut-être une manière de mieux s’approprier le monde présent. Un ‘temps sans chronologie’. » Anaël Pigeat

Pour Nuit Blanche, Laetitia Badaut Haussmann propose une installation en correspondance avec le lieu qui la reçoit. Travail contextuel qui articule l’histoire du lieu à la production d’une forme spécifique, le projet combine événements historiques et glissements plastiques. La contestation sans lieu, la destruction de signe culturel, le monument sans statut : la Mairie du 11e incarne une scène majeure de la Commune de Paris comme dernier bastion de résistance avant l’éclatement des Communards et leur élan de destruction des signes politiques et culturels comme forme de refus du pouvoir alors en place. Parallèlement, sur l’esplanade, les statues en bronze du Prince Eugène de Beauharnais, de Voltaire puis de Ledru Rollin ont été tour à tour détruites et remplacées témoignant de différentes volontés politiques d’imposer des signes idéologiques et de mémoire.

« Dans sa pratique, Elisa Pône fait appel à la pyrotechnie, aux films, images, dessins ou installations et interroge la notion de durée. Celle-ci est à dessein étirée ou fugace, quête d’un instant cristallisé, parfois déchu ; elle évoque les disjonctions temporelles de notre contemporanéité. Elisa Pône nous confronte dans ses œuvres à notre position face au temps et à la fugacité de l’événement. De la palpitation à l’expérience de la durée, l’artiste brouille les pistes et propose les gestes d’une œuvre aux occurrences multiples. » Guillaume Hervier-Lanot

 

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