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Participantes : Fabienne Audéoud, EDH, Carole Douillard, The Crusty Girls (Lorraine Féline, Delphine Trouche, Mathilde Veyrunes), Géraldine Gourbe, Scarlett Salman, Aurélie Pétrel  / Période : 4 Avril 2015 / Lieu : Cité Internationale des Arts / Journée d’études / Commissariat : Jean-Christophe Arcos, à l’invitation d’Aurélie Pétrel ///

Parler du temps libre pour parler du travail, dans une tentative d’approcher d’une part le rapport entre femmes et travail et d’autre part la nature du travail artistique lui-même.

Sous formes de concerts, de conversations avec artistes et universitaires engagées par leur pratique, et d’une performance à quatre mains traversant deux médiums, il s’agira de questionner les distributions des rôles.

Cette invitation est l’occasion d’un format qui ne colle pas à l’exposition mais qui est plutôt une agora, qui donnerait l’occasion de trouver des réponses à des questions que je me pose sur la façon de prendre collectivement conscience d’espaces interstitiels, notamment le temps libre – celui qui appartient au hobby, celui que nous laisse le temps de travail, un en dehors.

Tout part d’une expérience, et d’une intuition : d’une part la participation à un cycle de rencontres initié par Flora Katz et Mikaela Assolenten 2013/2014, lors duquel elles ont invité artistes, critiques, commissaires, à se partager leurs paroles et leurs vécus de féminisme sur le schéma des cercles d’empowerment et de consciousness raising, d’autre part le flou dans lequel nous sommes quant à la définition d’un statut de l’artiste (entre activité, travail, métier, fonction).

C’est donc avant tout des questions qu’il paraît important de soulever : collectivement, échafauder des questions à partir des angles multiples que peuvent dégager chercheurs, critiques, artistes.

Si vient ce terme d’intuition, c’est aussi parce que rien n’est figé, que les paroles doivent circuler, et que l’empirisme paraît être une méthode valable pour élaborer des scénarios.

Parmi ceux-ci, la tentative de circonscrire ce qu’est la réalité de l’activité artistique dans un espace social, qui regroupe et récuse dans le même mouvement les vocables établis de travail, de métier, d’essence, d’occupation – cette tentative prend alors une tangente, en adressant cette question “par la bande”, peut-être même par le creux, au travers de la notion de hobby.

Le hobby, c’est ce qu’on aime à faire de son temps libre – l’utilisation d’un temps improductif, dégagé des contraintes économiques comme des contingences du ménage.

Avec les contributions de Fabienne Audéoud, EDH, Carole Douillard, Géraldine Gourbe, Aurélie Pétrel, Scarlett Salman (sous réserve) et The Crusty Girls (Lorraine Féline, Delphine Trouche et Mathilde Veruynes) et la participation de Samuel Mazzotti au son. Merci à Brice Lorthiois et à Fabienne Arcos.

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